Depuis un peu plus d’un an, un nom est sur toutes les lèvres : « Chat GPT ». En effet, la démocratisation de cette interface conversationnelle, autour de l’hiver 2022-2023, a entraîné une prise de conscience massive dans la population. Qu’on l’adore ou qu’on la déteste, impossible désormais d’ignorer la vitesse à laquelle l’intelligence artificielle progresse. Mais à quel point l’IA peut-elle nous être utile en l’état actuel des choses ? C’est à cette question que nous allons tenter de répondre ici.
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?
La plupart des néophytes ont tendance à assimiler l’intelligence artificielle à la science-fiction, aux films de Ridley Scott ou aux livres d’Isaac Asimov. C’est pourquoi les progrès technologiques récemment réalisés déchaînent à ce point les fantasmes. Plus sobrement, on peut appeler IA tout logiciel informatique visant à imiter le fonctionnement du cerveau humain. Ou plutôt d’une petite partie du cerveau humain. Dans le but de remplir une tâche spécifique.
Dès lors qu’un logiciel peut intégrer les informations qu’on lui fournit pour produire une réponse qui pourrait s’apparenter à une réponse humaine, alors on peut parler d’IA. Le robot du futur est donc encore loin. Et pourtant, ces logiciels peuvent nous être extrêmement utiles au travail ou dans certains aspects de nos vies quotidiennes. C’est pourquoi il peut être intéressant d’entamer une formation en intelligence artificielle de qualité, un module proposé par Skills4All par exemple, afin de se mettre le pied à l’étrier avant qu’il ne soit trop tard.
Apprendre à utiliser l’IA : une initiative utile autant que nécessaire
En effet, cette révolution de l’intelligence artificielle évoque, par de nombreux aspects, la période de la démocratisation de l’Internet dans les années 1990. A cette époque, ceux qui choisissent de s’intéresser d’emblée au phénomène prennent une longueur d’avance définitive sur le plan de leur capacité à agir dans le monde qui les entoure. C’est un tel moment que nous vivons actuellement. Car dans nos vies quotidiennes, l’IA peut désormais nous être utile pour des tâches très diverses.
C’est ainsi que des assistants vocaux nous permettent déjà de contrôler notre domotique ou de mettre à jour nos agendas, alors que des logiciels d’écriture rédigent nos mails. Et sur nos lieux de travail, les chatbots nous permettent de gagner du temps en renseignant les visiteurs. On s’appuie sur l’ l’analyse prédictive pour affiner nos stratégies commerciales, et la gestion intelligente des e-mails autorise un filtrage efficace des spams. Il ne s’agit ici que de quelques exemples, mais qui se multiplient au fil des jours.
Une condition déterminante de l’efficacité des IA : la compétence de l’utilisateur
Il convient cependant de ne pas tout confondre. Oui, l’intelligence artificielle peut nous être très utile lorsqu’il s’agit, pour les logiciels concernés, d’automatiser des process que nous maîtrisons parfaitement. Mais on ne peut concevoir l’IA comme une interface qui nous donnerait de l’extérieur une réponse que n’aurions pu trouver sans elle, par d’autres moyens. De ce fait, elle doit demeurer un outil. Car un logiciel s’appuyant sur l’IA ne fonctionne que grâce à une consigne qu’il a reçue.
Et si la consigne est mauvaise, ou floue, la réponse le sera également. Ainsi, déléguer à l’IA une partie de l’organisation d’une campagne marketing par mail ne peut se faire que si on maîtrise parfaitement l’activité en question. Sans cela, on perd le recul critique nécessaire à l’évaluation de la réponse. On trouve ici la limite de l’utilité des IA : elles nous permettent de gagner du temps si on a appris à s’en servir correctement. Mais elles ne peuvent nous remplacer.